Trois semaines en Namibie : de Windhoek à Sesriem

6 août 2024

Départ dans la soirée de Paris. La nuit dans l’avion est reposante. Très étrange pour moi qui souvent n’arrive pas à trouver le sommeil si haut dans le ciel.

7 août 2024

Nous atterrissons en Afrique du Sud le lendemain matin. L’heure de retard prise au départ de Paris a pour conséquence que nous ratons notre correspondance pour Windhoek à Johannesburg.

La galère commence pour retrouver les bagages qui sont enregistrés pour la destination finale. Nous sommes repositionnés sur un vol qui part à 15h et, par je ne sais quel miracle, nos bagages sont retrouvés à temps. C’est un véritable soulagement. D’autres Français sont beaucoup moins chanceux.

L’atterrissage dans la capitale namibienne se fait à l’heure où le soleil qui commence à décliner offre les plus belles couleurs. On devine un pays très vide : une fois et demie la France en superficie et trois millions d’habitants !

Le premier coucher du soleil rappelle les couleurs chaudes de l’Afrique. Installation à l’hôtel Heinitzburg, un ancien château réhabilité. La capitale se situe à 1620 mètres d’altitude et il fait frais le soir. Nous pouvons dîner sur l’immense terrasse qui domine la ville scintillante.

La nuit est réparatrice après les péripéties aériennes du jour !

 

 

 

8 août 2024

Prise en main du pick up qui va nous accompagner pendant trois semaines pour affronter les pistes du pays. Peu de routes sont goudronnées en Namibie. Avant de rejoindre Sesriem, notre seconde étape au sud du pays, nous faisons un rapide tour dans Windhoek, capitale depuis l’indépendance de la Namibie en 1990.

Le décalage est frappant entre l’immense cathédrale de style allemand, les derniers bâtiments modernes qui abritent musées et banques et les montagnes arides qui entourent la ville.

 

La provision d’eau faite, c’est parti pour 350 km en direction du Dead Valley Lodge.

La route est goudronnée à la sortie de Windhoek. A partir de Rehoboth, où vit l’ethnie des Basters, issus de la mixité entre Afrikaners et Namas, nous commençons à rouler sur des pistes. Nous laissons derrière nous Kobos, Klein Aub, Rietoog puis Bullsport pour rejoindre le Naukluft Park puis Sesriem où nous arrivons en fin de journée.

 

Paysages de montagnes dénudées, peu de véhicules, une voiture à cheval, quelques fermes isolées et très peu de végétation.

Soirée à l’hôtel où nous sommes en pension complète car il n’y a aucun restaurant, seulement un petit magasin dans la station-service.

Coucher du soleil dans un ciel pur avec un croissant de lune. Tons orangés qui s’estompent dans la nuit noire. Les oryx viennent s’hydrater dans le baquet installé près des bâtiments.