Fin de séjour au Cambodge à Kep

Kep

 

Samedi 30 octobre 2010, nous retournons à Phnom Penh en avion et nous faisons 3 heures de route direction plein sud pour rejoindre Kep.

En chemin, toujours le même spectacle extraordinaire de la route.

Kep était autrefois la station balnéaire favorite des français et des riches cambodgiens. C’est une petite ville située à quelques kilomètres de la frontière avec le Vietnam.

Sous le régime des Khmers rouges, beaucoup de villas coloniales françaises ont été détruites. De nombreuses maisons de Kep sont aujourd’hui encore abandonnées, mais une partie de la splendeur ancienne de la ville est toujours apparente. Lorsque l’on longe la côte, on aperçoit derrière les arbres des ruines cachées qui devaient être de très belles demeures.

L’océan est bordé de larges trottoirs et de grandes statues. Des constructions plus modernes côtoient les maisons de bric et de broc.

Les plages de Kep sont essentiellement constituées de rochers noirs. Pas de plage de sable fin.

La ville est renommée pour ses fruits de mer. Le marché est très typique. On y trouve toutes sortes de poissons et des crabes très frais.

Nous avons le privilège d’être hébergés dans la très belle maison de Jacques qui vit au Cambodge, dirige l’agence All Dreams Cambodia et a organisé pour nous ce fabuleux voyage. Merci encore mille fois Jacques.

 

L’île du lapin

 

L’île du lapin est très proche de Kep. Après une traversée très agitée d’une demi-heure, nous passons quelques heures sur cette très belle île le 1er novembre 2010.

Souvenir très précis d’avoir enfoui l’appareil photo sous des serviettes de bain pour le préserver des vagues. Quand nous arrivons, la baignade est déjà bien commencée !

L’île est très sauvage. Quelques bungalows de bambous se sont installés vers l’embarcadère et il est donc possible d’y séjourner.

Nous croisons quelques touristes dont un baroudeur australien parti pour quelques temps voyager en Asie du Sud Est et qui, comme nous, est venu passer la journée sur cette île complètement inconnue.

Lors de notre séjour à Kep, nous profitons du silence et de la beauté de la nature pour nous reposer. Nous avons vu tellement de lieux inoubliables durant ce séjour. A cet instant toutefois, nous ne nous rendons pas complètement compte de cela. Comme je prends le temps 3 ans après notre séjour au Cambodge d’écrire notre voyage, je prends conscience de la richesse de ce séjour et encore plus de la beauté de ce petit pays.

C’est avec émotion que je conclus ce récit en espérant retourner bientôt là-bas.

Un extrait du livre « le vagabond des ruines » de Benjamin Desay :

« A la fin du XVIIIème siècle, le poète anglais William Wordsworth trouvait l’oubli de son temps et un solide réconfort moral dans la comtemplation de la nature sauvage ; au spectacle des ruines khmères, il m’arrivait de ressentir une émotion semblable à celle de Wordsworth face à un paysage, un état de grâce qu’il décrivait ainsi :

Il est dans notre vie des instants

Qui ont plus que tout autre

Une vertu régénératrice

Qui nous pénètre et qui permet

Si nous sommes haut, de nous élever plus encore

Et nous relève si nous sommes à terre. »