Deux semaines en Islande : Reykjavik, petite capitale attachante

2020 n’est pas l’année des voyages avec l’épidémie de Coronavirus mais nous décidons au dernier moment de partir en Islande, pays ouvert depuis début juillet et qui nous attirait depuis très longtemps.

Le vol avec une escale à Copenhague va occuper une grande partie de la journée du 3 août.

Nous atterrissons en terre inconnue vers 15h.

A Paris, on nous a pris la température avant d’embarquer et en arrivant à Keyflavik, le test dans la gorge et dans le nez pour vérifier qu’on est négatif au Covid 19 sera notre graal… sinon quarantaine obligée. Heureusement, un SMS dans la nuit nous prévient que nous sommes autorisés à voyager.

Soulagés, le voyage peut commencer et ce sera un de ceux qu’on n’oubliera pas, si toutefois, on puisse en oublier !

Après avoir récupéré le véhicule 4X4 indispensable aux routes du pays, direction le centre de la petite capitale.

La première impression de la route entre l’aéroport et l’hôtel est assez incroyable. Champs de lave et de mousse à perte de vue. Aucun arbre. Peu d’habitation. Les balcons des appartements de Reykjavik sont fermés avec des vérandas, ce qui donne une idée du climat. Dès ce premier jour, nous en avons un aperçu clair : froid, humide, changeant. On range les sandales et les t-shirts à manches courtes et on met chaussures de marche, chaussettes chaudes, polaire voire doudoune !

Même l’arrivée au centre est unique : il est indiqué que les tracteurs n’ont pas le droit de circuler aux heures de pointe !

 

4 août : visite de Reykjavik

 

Après un petit déjeuner avec des gants en plastique, ambiance Covid 19, nous commençons par arpenter la vieille ville de Reykjavik.

L’église Hallgrimskirkja dont la construction a commencé en 1945 et s’est terminée en 1986 est devenue un des symboles de la ville. Elle est tellement haute qu’on la voit de partout. Hélas, on ne peut pas monter tout en haut car elle est fermée les mardis.

 

 

 

Tout près, le quartier 101 avec ses maisons en bois de toutes les couleurs et ses murs peints d’oeuvres de street art est vraiment très agréable. Les rues sont elles-mêmes recouvertes d’arc-en-ciel ou de dessins de jeux de marelle géants. Original et gai.

 

 

 

 

 

 

Harpa, en bord de mer, est une imposante salle de conférence et de concert avec une façade kaléidoscope. Le temps est un peu gris mais on devine les nuances de lumières.

 

 

Déjeuner de burgers à Le Kock avec du thé bien chaud. La décoration vintage et industrielle est belle.

Quartier des docks jusqu’à la maison Marshall, ancienne usine de harengs ouverte en 1948 et financée par le plan Marshall convertie en salle d’exposition mais fermée…

On pousse la balade jusqu’à un monticule de pelouse, sorte d’oeuvre d’art rupestre duquel on a une belle vue sur Harpa.

Retour dans la vieille ville, tour du lac. On admire les petites maisons colorées. Petite pluie et grand vent. Il faut qu’on s’habitue mais on est tellement heureux de pouvoir découvrir ce pays qu’on ne fait pas trop attention.

 

 

 

 

 

Courses de pique-nique chez Bonus, supermarché local et dîner chez Duck Rose. Belle ambiance !