Excellente nuit sur les futons du ryokan. Nous prenons un petit déjeuner très copieux, mélange de petit déjeuner traditionnel japonais avec soupe miso, riz et thé vert et de petit déjeuner occidental. Puis direction la délicieuse gare de Bessho-Onsen en voiture cette fois-ci. Nous retournons à Ueda, puis direction Nakatsugawa sur la ligne JR Chuo Line entre Nagoya et Nagano. Nous allons déjeuner à la gare de Nakatsugawa en attendant l’autobus local qui doit nous conduire jusqu’à Magome.

 

 

Magome : un des 3 relais postaux préservés sur les 69 de l’époque des Takugawa qui reliaient Edo à Kyoto. Les maisons ont été reconstruites à la suite d’un grand incendie en 1915 qui a détruit quasiment tout le village. Très fatiguant de « grimper » jusqu’à la minshuku que nous avons réservée avec nos énormes valises.

Comme d’habitude, je suis la dernière et un touriste japonais a pitié de moi. Il m’aide à tirer ma valise. Nous arrivons à la minshuku Magome-Chaya. Il s’agit de l’équivalent d’une maison d’hôte en France. Les propriétaires ne parlent pas anglais. Nous ne les verrons pas. L’employée philippine qui nous accueille parle bien anglais. Elle nous explique le fonctionnement (douches et toilettes communes, dîner à 18h30 et petit déjeuner à 7h30). Le confort est beaucoup plus modeste que celui du ryokan mais nous nous plaisons bien dans cet endroit. Nos chambres donnent sur la petite rue principale. Les fenêtres sont très grandes avec des moustiquaires et nous pouvons donc les laisser ouvertes. On profite ainsi du bruit du ruisseau qui coule le long de la rue. L’atmosphère est très reposante. Les pièces sont assez grandes avec des tatamis au sol, une petite table basse, un grand placard dans lequel sont rangés les futons et les couettes pour la nuit. Nous les installerons sur les tatamis pour dormir en repoussant la table basse.

Nous profitons de l’après-midi pour visiter la petite ville toute mignonne. Il y a de nombreux magasins avec de très jolis souvenirs.

 

 

Le bruit de l’eau dans le village, auquel s’ajoute le son des cigales, est très agréable. On est en été. Une année de canicule. On comprend cependant que les hivers sont très vigoureux dans ce village. Retour à la minshuku. Je regrette de ne pas avoir pris de photos des chaussures des hôtes, occidentaux pour la plupart (donc des grandes pointures …), entassées n’importe comment dans l’entrée car il faut se déchausser avant de monter dans les chambres … un vrai spectacle. Dans le ryokan de Bessho-Ossen, le personnel japonais, par pudeur sans doute, rangeait nos chaussures dans des casiers. Ici, c’est un amoncellement de godasses moches et mal-odorantes … bref … Un peu honte d’être française et donc descendante des gaulois parfois !!

Dîner délicieux de spécialités japonaises avant la randonnée du lendemain.