Bagan est non seulement célèbre pour ses centaines de temples et pagodes mais également pour l’artisanat de la laque.

Avant de nous rendre dans un atelier, nous nous arrêtons en bord de route pour admirer le ballet incroyable et qui nous fascine toujours autant des véhicules en tout genre rempli de passagers à n’en plus finir…

 

Un très bel atelier de laque

 

L’atelier de laque, Bagan House, est une véritable ruche. Une birmane haute en couleur et à la voix puissante nous guide de l’étage au sous-sol pour nous aider à comprendre les différentes étapes de la fabrication traditionnelle des produits en laque.

La laque provient de la sève d’un arbre qui pousse dans l’Etat shan et la jungle du nord du pays.

On entaille l’arbre et on recueille la sève de couleur noire, un peu comme pour le caoutchouc.

Avant d’être recouverts de laque, les objets sont faits avec du bambou ou du teck. On laisse sécher la première couche une dizaine de jours à la cave. Une deuxième couche est ensuite appliquée qui sèche également 10 jours. Il y aura en tout parfois jusqu’à 20 couches en fonction de la qualité des objets. Certains objets nécessitent plusieurs mois de travail.

Vient ensuite la décoration de l’objet, soit en peignant à la main, soit en recouvrant l’objet avec une feuille d’or, soit en le gravant de motifs au stylet.

 

 

Certaines boites sont vraiment magnifiques et il est difficile de résister à la tentation de l’achat…

Un portrait d’Aung San Suu Kyi et de son père trône au milieu de l’atelier…

 

Le temple de Thatbyinnyu

 

Nous reprenons notre visite des temples, sachant qu’il y en a un certain nombre à Bagan… Le temple de Thatbyinnyu est le plus haut temple de Bagan.

 

Le temple de Htilominlo

 

Le temple Htilominlo a été construit au XIIIème siècle. Entouré d’une enceinte, il est très imposant !

 

Le temple Sulamani

 

Le temple Sulamani est quant à lui très impressionnant. Les Bouddhas couchés peints dans les couloirs et les fresques datent du XIIIème siècle.

 

 

Le temple de Dhammanayangyi

 

Enfin pour finir la journée très remplie, le temple de Dhammanayangyi est tout simplement gigantesque. Il est reconnu pour la finesse de sa construction en brique.

Extrait du livre de Christophe Masson, « A l’ombre du banian », Editions Beaudelaire, pages 173-174 :

 » (…) Le plus terrible d’entre eux (les rois de Bagan), Narathu, fit édifier le temple de Dhammanayangyi dont la masse rouge sombre, mystérieuse, hiératique, leur apparaît enfin entre les branches d’un cactus, tranchant sur le ciel gris clair. Le monarque en avait entrepris la construction en 1167 après avoir étouffé son vieillard de père puis fait mettre à mort son frère aîné, une des femmes indiennes dont il avait hérité de son père et, pour finir – dure profession, alors -, l’architecte qui conçut les plans de ce pahto érigé pour expier ses crimes. (…) »