La route de Bagan au Mont Popa traverse de magnifiques paysages de campagne couverts de palmiers à sucre. On les repère aux échelles tout en haut des troncs. De nombreux villages abritent des paysans dans des maisons sur pilotis faites de paille et de bois. Des affiches de la « National League of Democraty » marquent l’emplacement des bureaux du parti d’Aung San Suu Kyi éparpillés dans tout le pays.

Nous nous arrêtons à plusieurs reprises sur la route pour visiter une fabrique de vin de palme et de sucre de canne, un joli marché puis pour admirer le piton rocheux Taungkalat avant de visiter un magnifique sanctuaire nat et de grimper tout en haut du Taungkalat.

 

 

Une fabrique de sucre de canne

 

De nombreuses fabriques de sucre de canne et de vin de palme, un alcool à 40°, longent la route.

On nous montre toutes les étapes depuis la récupération du jus de palmier tout en haut des arbres jusqu’à la cuisson dans des cheminées en brique et la transformation en vin ou en sucre.

 

 

Un joli marché

A mesure que nous approchons du Mont Popa, la végétation change et devient plus verte. C’est l’heure du marché.

 

 

Nous admirons les fruits et les fleurs dont beaucoup servent pour les offrandes.

 

 

Des fleurs sont préparées dans de très jolies bouteilles qui seront offertes à Bouddha.

 

 

 

 

 

 

Nous nous arrêtons enfin pour admirer de loin le célèbre « dick », le piton de 740 m couronné par un monastère.

 

 

Un sanctuaire nat

Avant de monter les 777 marches, qui mènent à Taugnkalat, nous visitons le sanctuaire de la mère de Popa et des nat qui se trouve au pied de l’escalier. L’endroit est très coloré. Le palais regroupe les 37 nat birmans reconnus.

 

 

Le culte des nat vient d’Inde. C’est une croyance animiste selon laquelle tout être vivant ou non est animé par un esprit. Il s’agit donc de se concilier les esprits par des sacrifices.

 

 

Chaque jour, les offrandes sont renouvelées.

 

 

Nous sommes frappés par la profusion de couleurs vives et la dévotion des fidèles qui prient devant les nat.

 

 

Taugkalat

L’escalier qui permet de rejoindre le temple bouddhique Taungkalat est couvert. Il est rempli de petites échoppes dans lesquelles on trouve des souvenirs, des boissons, de la nourriture, des offrandes… C’est un immense bric-à-brac qui fait vivre toute une petite communauté. Beaucoup d’hommes, dont certains avec les dents très rouges, demandent de l’argent pour le « cleaning », le nettoyage comme ils disent alors qu’ils ne nettoient rien ! Sur le chemin, on croise des singes. Certains ont l’air assez agressif.

 

 

Tout en haut, la vue est belle sur la vallée jonchée de sanctuaires et de stupas.

 

 

Le temple regorge de statues de Bouddha dorées.

 

 

 

La matinée s’est écoulée une nouvelle fois bien tranquillement à la découverte des splendeurs de cet incroyable pays.