Quelques jours en Roumanie : Bucarest, la folie des grandeurs

L’orage gronde ! Les façades d’immeubles sont grises.

 

 

Nous commençons les visites par Hanul Lui Manuc, l’auberge de Manuc, un caravansérail bâti en 1808 par un riche arménien. Très bien restauré, il abrite un hôtel restaurant.

 

 

Tout près, la Biserica Domneasca, l’église princière, a été bâtie en 1559.

 

Nous traversons le quartier Lipscani et ses rues remplies de maisons parfois délabrées ou en cours de restauration. Un peu triste quand on pense que Ceausescu a fait détruire de nombreux quartiers résidentiels pour les remplacer par des barres d’immeubles qui ont changé le visage de la capitale.

 

 

 

On marche en direction du Palatul Parlamentului, la Maison du peuple, aux dimensions proportionnelles à la folie du despote Ceausescu. Sa construction a épuisé les ressources du pays. Nous loupons de peu la visite guidée.

 

 

 

Le tour du bâtiment pour rejoindre la cathédrale qui en en construction depuis 2011 est un peu long. On se rend compte des dimensions du parlement.

 

 

 

Halte déjeuner à l’hôtel Marriott avant de prendre un taxi pour rejoindre le Muzeul Taranului Roman, musée du Paysan roumain. Le bâtiment abritait le musée du Parti communiste de 1966 à 1990. Il est maintenant concentré à la campagne roumaine pour lui rendre hommage. Très belles photos anciennes et reconstitution d’une ferme. A l’extérieur, une église en bois, un joli jardin, un restaurant accueillant et des expositions temporaires.

 

 

 

 

 

 

La villa Ceausescu se trouve dans le même quartier et nous manquons la visite de peu. Encore !

 

 

Nous sommes tous près de l’immense lac du parc Herastrau, poumon de la ville, dans lequel nous visitons Muzeul Statului, le musée du Village, en plein air. Il s’agit d’une synthèse de l’architecture rurale roumaine qui montre la diversité des constructions populaires. Très intéressant.

De nombreuses demeures des différentes régions du pays ont été entièrement démontées pour être reconstruites ici.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous restons longtemps à marcher, entrer dans certaines demeures et les photographier avant d’arriver au bord de l’immense lac, tout près de la Casa Presei Lebere, la Maison de la presse libre. C’est un gratte-ciel de style stalinien érigé en 1956 pour devenir le siège des principaux médias de la dictature Ceausescu.

 

Soirée à l’hôtel Intercontinental Athénée Palace, tout près de notre AirBnB.