Trois semaines au Costa Rica : route de San José à Dominical

La route

La route est longue entre San José et la côte Pacifique. Direction Dominical, région réputée pour les amateurs de surf.

San José est située à 1200 m d’altitude. Elle est entourée de montagnes. Même si le Costa est un petit pays, il compte un peu plus de 5 millions d’habitants, la sortie de la capitale prend un certain temps car elle regroupe la moitié des habitants du pays et est donc assez étendue.

 

 

Nous changeons de nombreuses fois d’autoroutes. Le trafic est dense. Pas mal de camions.

Petit à petit les paysages changent. Les vallées vertes et touffues, les routes sinueuses laissent la place à des longues routes rectilignes au milieu d’immenses palmeraies.

Le Costa Rica, comme d’autres pays d’Amérique Centrale, le Guatemala et le Honduras, est un producteur d’huile de palme. La culture intensive du palmier à huile a commencé dans les années 1980. Sur la côte Pacifique, au sud du pays, il y avait avant de nombreuses plantations de bananiers qui ont épuisé les sols. En raison de l’utilisation excessive de fongicides à base de sulfate de cuivre, des milliers d’hectares sont devenus toxiques. La production bananière a donc diminué et a été remplacée par la culture des palmiers qui sont insensibles aux métaux lourds… Les politiques de biocarburants dans cette région du monde ont ensuite encouragé la culture du palmier.

 

Dominical

 

La dernière partie de la route se fait en bord de mer. Le paysage change. La végétation devient de plus en plus luxuriante. Les arbres sont immenses.

Notre hôtel pour trois nuits, Villas Alturas, est situé un peu en hauteur. Une piste sinueuse mène à de jolies villas. Le temps est clair et la vue sur l’océan est splendide.

 

 

 

Le restaurant de l’hôtel est excellent. Point important car la nourriture n’est pas toujours de qualité au Costa Rica…

La salade accompagnée de thon cru, la baignade et la balade sur la plage me font rêver alors que j’écris ces mots dans le froid du mois de novembre parisien.

Le sable de l’immense plage de Dominical est noir et l’eau est chaude. Peu de monde. Des surfeurs évidemment. Des chiens. L’endroit est réputé pour la qualité de ses vagues.

Une averse nous pousse à écourter la promenade et nous rentrons à l’hôtel pour la soirée, un peu fatigués par les quatre heures de route.

 

 

Nous avons rendez-vous à 6h30 le lendemain pour rejoindre le parc national de Corcovado.